L’évolution des mobilités douces en Ile de France

Il en ressort une utilisation croissante des mobilités douces mais encore et toujours un potentiel de développement au vu de leurs utilisations générales en comparaison de nos voisins européens. Une analyse prospective est également menée pour discuter des incitations restant à mettre en place pour favoriser ces modes de transport ainsi que les actions pouvant être initiées au sein des entreprises.

L’expression mobilités douces regroupe aujourd’hui tout aussi bien les déplacements à vélo, la marche, trottinettes, ainsi que l’ensemble des engins de déplacements personnels (EDP). Une tendance de fond a émergé suite aux grèves des dernières années puis en réponse à la crise sanitaire et voit sa progression accentuée depuis quelques mois.

Ces modes de transport représentent à la fois un gain de temps, une amélioration du cadre de vie de ses utilisateurs tout comme une réponse aux attentes écologiques que nous sommes de plus en plus nombreux à nous poser.

Pour accompagner le développement des mobilités douces, la CCI pointe du doigt :

– le nécessaire aménagement de l’espace urbain en concertation avec l’ensemble des collectivités locales et régionales, via la construction de pistes réservées, ainsi que des places de stationnement identifiées,

– l’aménagement de structures favorisant l’intermodalité en particulier pour tous les actifs n’habitant pas Paris,

– la logistique spécifique du dernier kilomètre pour à terme favoriser les livraisons via des moyens respectueux des normes environnementales,

– l’accompagnement des entreprises

Ce dernier point est central et fait l’objet d’une partie visant à identifier les leviers à actionner au niveau des employeurs.

Développer les actions d’information, offrir une tribune aux entreprises proactives, valoriser les marques employeur engagées, ainsi que faire connaitre les dispositifs d’aide mis en place à l’heure actuelle sont à ce jour identifiées.